Ne pas céder au ressentiment : transcender sa colère
- gwendohenot2
- 21 sept.
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Dernière mise à jour : 22 sept.
Reconnaître sa colère sans s’y enfermer
Le ressentiment est une émotion puissante. Il naît souvent d’une blessure, d’une injustice ou d’un sentiment d’abandon. Reconnaître sa colère est une étape essentielle, mais elle ne suffit pas.
Le danger, c’est la rumination : tourner sans fin autour de sa douleur, au risque de s’étouffer soi-même.
Le piège du ressentiment dans notre société
Dans une société où la haine de l’autre est régulièrement attisée, il est tentant de céder à l'amertume : faire porter à l’autre la responsabilité entière de notre malheur. Mais cela revient à lui donner les clés de notre vie.
Alors, comment reprendre les rênes de son existence ?
Transformer l’énergie de la colère
La colère n’est pas à supprimer, mais à trans-former. Plutôt que de la retourner contre nous-mêmes ou contre autrui, nous pouvons l’utiliser comme une force créatrice.
S'appuyer sur elle, ne pas en voir peur pour lui donner une forme qui nous semble juste.
Cette énergie de révolte peut devenir un moteur : un moyen de résister à ce qui nous enferme, et construire une voie plus vivante qui nous est propre.
Résister au mortifère : rester ouvert à la vie
Ne pas céder au ressentiment, c’est accepter de ne pas se figer. Cela demande de se laisser toucher, déstabiliser, remuer… pour pouvoir se réinventer.
Rester dans l’ouvert et nourrir l’espoir demande du courage.
Ressource :
En cette rentrée, je vous partage un épisode de l'émission Dialogue de Fabrice Midal avec la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury.




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